Une équipe internationale de chercheurs vient de publier dans le British Medical Journal une étude qui suggère que la prise d’une petite dose quotidienne d’acide alpha-linolénique (ALA) – un acide gras essentiel – pourrait réduire les risques cardiovasculaires chez des personnes atteintes d’hypertension artérielle (HTA).
Le est la plus importante revue médicale de langue anglaise ; elle publie de nombreux articles de recherche qui font autorité.
« Dans la plupart des études, la réduction de la pression artérielle a été obtenue grâce à une baisse de la consommation de sel, à un régime pauvre en sel et à une baisse de la consommation de graisses saturées, ce qui suggère que le est le British Journal of Medicine de l’HTA » explique le professeur Gorodnitzki dans un communiqué de presse.
Cette recherche montre aussi que les personnes prenant une faible dose quotidienne d’acide alpha-linolénique (ALA) réduisent leur risque de mortalité cardiovasculaire de 16%.
« Nous avons utilisé des données issues de huit études contrôlées randomisées sur les habitudes alimentaires de 55.000 personnes en Europe occidentale (1) » explique le professeur Gorodnitzki. « L’essai de réduction de la pression artérielle chez les patients souffrant d’hypertension artérielle était très petit, et la plupart des participants avaient de hauts niveaux de cholestérol. »
Les chercheurs ont alors analysé les données de 517 patients et ont constaté qu’une faible consommation de graisses saturées (3,6 grammes par jour) était associée à une réduction de 12% de la pression artérielle. « C’est le niveau de la dose quotidienne d’acide alpha-linolénique la plus faible connue à ce jour » note le professeur Gorodnitzki.
« Ces résultats soulignent l’importance, chez les personnes souffrant d’HTA, d’augmenter le dans leur alimentation. Il est possible qu’une consommation modeste d’ALA puisse diminuer le risque de chez les patients à haut risque.
En effet, selon le professeur Gorodnitzki, « l’alimentation est la seule façon de réduire les risques de maladies cardiovasculaires et de décès prématuré ».
Les personnes atteintes d’hypertension artérielle devraient en boire une grande quantité pour obtenir les bénéfices recherchés sur leur .
« Les études ont démontré que l’augmentation de la consommation de graisses saturées était un facteur de risque de maladie cardiovasculaire, mais la prise de poids et de graisses saturées sont des facteurs indépendants de risque de maladie cardiovasculaire » explique le professeur Gorodnitzki.
Dans un second temps, le professeur Gorodnitzki souligne « l’importance de la réduction du risque de en augmentant la consommation de graisses saturées ».
Suite à cette étude, l’équipe du professeur Gorodnitzki a décidé de poursuivre ses recherches et de déterminer si une supplémentation en ALA pouvait réduire le risque de
« Nous étudions actuellement les résultats des études sur les effets de la consommation d’ALA sur le risque de » indique le professeur Gorodnitzki.
Pour en savoir plus : L’acide alpha-linolénique protège du risque cardiovasculaire
Source : The BMJ | Publié le 09.10.
Vaccins antiviraux à virus A(H1N1) pdm09
Description
Ce document présente la description et le résumé de l'étude ainsi que d'autres informations.
Le présent document est le résumé des commentaires écrits par les auteurs de l'étude.
Cet avis est le résultat de la synthèse des données contenues dans les commentaires écrits par les auteurs de l'étude.
Les auteurs ont rédigé cet avis en collaboration avec les représentants de Santé Canada et de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). Il a été rédigé par des experts canadiens en matière de vaccins, qui n'ont pas participé à l'élaboration ni à l'évaluation de cette déclaration.
L'avis est basé sur les données disponibles au moment de la publication. Les renseignements présentés dans l'avis peuvent changer ultérieurement sans préavis. Pour obtenir de l'information sur le contenu et les exigences des études cliniques, veuillez consulter le document de recherche ou consulter le site Web du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS).
Résumé
Cette étude a été réalisée dans le cadre d'un projet de recherche visant à évaluer la sécurité et l'efficacité du vaccin antigrippal quadrivalent inactivé (AIH3N2) dans le contexte d'une pandémie d'influenza. L'AIH3N2 a été produit dans le cadre d'une étude de phase III multicentrique randomisée en groupes parallèles (études A02942, A02943 et A02944). Les deux études ont été menées par le biais d'une collaboration de recherche en soins de santé entre les trois organismes subventionnaires suivants : la Fondation canadienne pour l'innovation, le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie et le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS). La Fondation canadienne pour l'innovation (FCI) a fourni des fonds pour la conception, la collecte de données, la production et la diffusion des données de cette étude. Les trois organismes subventionnaires ont fourni des fonds pour le développement et la production de vaccins et pour l'administration du vaccin antigrippal. Santé Canada et l'OMS ont fourni des fonds pour la coordination et la surveillance de la gestion des vaccins antigrippaux. Le financement a été fourni par le MSSS.
Avant-propos
La grippe est une infection virale respiratoire saisonnière et contagieuse qui se propage rapidement et affecte des millions de personnes dans le monde. Les infections à virus grippaux sont des infections respiratoires causées par des virus de la grippe (une espèce du genre influenza), tandis que les virus de la grippe A et B sont responsables de la majorité des infections à virus grippaux causées par des infections respiratoires saisonnières chez les humains. En 2009, la pandémie de grippe A(H1N1) a provoqué une grave épidémie de grippe dans la province de Québec, au Canada. De nombreuses personnes ont perdu la vie en raison de la maladie et des complications qui en ont résulté, notamment de graves complications cardiaques et respiratoires.
En avril 2010, le Ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) du Québec a lancé un appel de candidatures pour la réalisation d'un programme national de vaccination. Cette initiative a été appuyée par le Fonds d'innovation de l'Association canadienne des sciences de la santé (ACSS), un programme de subventions de recherche financé par les sociétés médicales canadiennes qui a pour mandat d'investir dans l'avancement de la recherche en santé au Canada. L'objectif principal de ce programme est de développer des programmes de vaccination contre la grippe pour la prévention et le contrôle de la grippe pandémique dans l'ensemble du Canada. Le programme de vaccination contre la grippe est un programme national. Il vise à fournir des vaccins contre la grippe pour prévenir la grippe pandémique dans le contexte d'une pandémie mondiale.
Le présent document résume la méthodologie de l'étude et donne un aperçu des résultats et des conclusions de l'étude. Les résultats et les conclusions sont fondés sur les données de l'étude, qui ne peuvent être communiquées que par les auteurs de l'étude.
Étude
L'étude consiste en une étude de phase III multicentrique randomisée en groupes parallèles (études A02942, A02943 et A02944) réalisée au Canada par le biais d'une collaboration entre les trois organismes subventionnaires suivants : la Fondation canadienne pour l'innovation, le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie et le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS). Les données de l'étude ont été recueillies à partir du 1er avril 2011 au 1er avril 2013, et les données ont été recueillies au moyen d'un formulaire de déclaration en ligne (application mobile pour appareils iOS et Android). Les chercheurs n'ont pas demandé aux participants de fournir leur nom, leur adresse résidentielle ou leurs informations de paiement pour la participation à l'étude. La participation à cette étude était volontaire et non rémunérée.
Études de phase III
Les études de phase III sont des études de phase III ou des études de phase II menées en groupes d'individus ou de populations spécifiques, qui permettent de recueillir des données cliniques et des résultats d'efficacité concernant un nouveau médicament, un nouveau vaccin ou un nouveau mode d'administration. Elles ont pour but de déterminer si un médicament, un vaccin ou un nouveau mode d'administration est efficace pour un groupe d'individus ou de populations, et pour évaluer si le médicament ou le vaccin est sécuritaire pour ce groupe d'individus ou de populations. La méthode de conduite de l'étude de phase III est fondée sur un plan directeur élaboré conjointement par les organismes subventionnaires et la FCI. Le plan directeur décrit la méthode à utiliser pour collecter des données et des renseignements sur l'efficacité et la sécurité, ainsi que les processus administratifs et les ressources pour mener à bien l'étude. Il définit les critères de sélection, les méthodes de collecte des données, les normes de présentation, la méthodologie de la vérification des données, la méthodologie de l'évaluation des données, la surveillance de la qualité des données et les exigences en matière de présentation des rapports aux organismes subventionnaires et à Santé Canada.
L'étude de phase III consiste en une étude dans laquelle 489 participants sont inscrits dans l'étude, dont les données sur la santé sont recueillies par le biais d'un formulaire de déclaration en ligne (application mobile pour appareils iOS et Android). Les résultats de l'étude sont communiqués au promoteur et à Santé Canada au moyen d'un rapport sur les résultats de l'étude. Les données recueillies dans le cadre de l'étude peuvent être communiquées à d'autres organismes subventionnaires ou à d'autres organismes publics à des fins de recherche et de publication. Les données recueillies dans le cadre d'une étude de phase III peuvent également être communiquées à des fins de recherche et de publication.
L'étude est divisée en trois phases distinctes. La phase I comprend la collecte des données sur la santé, la collecte des données sur les résultats d'efficacité et de sécurité et la création du plan directeur pour la collecte des données sur la santé. La phase II comprend la collecte des données sur les résultats d'efficacité et la sécurité. La phase III comprend la collecte des données sur les résultats d'efficacité et la sécurité.
Résumé des résultats
Dans le cadre de la phase III de l'étude, 2 803 personnes de 12 à 75 ans au Canada ont été inscrites à l'étude et ont participé à la phase III du 1er avril 2011 au 1er avril 2013. La durée de la phase III est de 489 jours. Les résultats sur les paramètres d'innocuité et d'efficacité de la phase III ont été résumés dans la présente publication.
Méthodologie
Le MSSS a approuvé une méthodologie de collecte de données en ligne à l'aide d'une application mobile sur appareils iOS et Android, et les données ont été recueillies à partir d'un formulaire de déclaration en ligne et de données cliniques (rapports sur les effets indésirables et rapports sur la sécurité) fournis par le promoteur de l'étude. Les données cliniques ont été recueillies auprès des participants inscrits à l'étude sur la base de leur consentement éclairé volontaire et, pour la plupart, de leur consentement éclairé écrit. Le MSSS a approuvé les bases de données provinciales sur les maladies infectieuses et les maladies transmissibles (QIID) et le Système national d'information en santé publique (SNISP) de Statistique Canada. Le MSSS a également approuvé la méthode de collecte des données en ligne de Statistique Canada, qui consiste à collecter des données sur la santé, la sécurité et les médicaments et vaccins sur la base d'un formulaire de déclaration en ligne et des données cliniques sur la santé. La collecte des données a été réalisée de janvier à décembre 2011. Le MSSS a également autorisé le MSSS à recueillir les données sur la santé et les effets indésirables auprès des personnes qui ne participent pas à l'étude. Les données sur la santé ont été recueillies par les services de santé locaux de Statistique Canada. Les données sur les médicaments et les vaccins ont été recueillies auprès des fournisseurs de produits médicaux et de vaccins au moyen de l'Initiative canadienne de recherche sur l'abus de médicaments (ICRAM). Les données sur les médicaments et les vaccins ont été recueillies auprès des entreprises pharmaceutiques et des distributeurs de médicaments au moyen de la base de données provinciale des entreprises pharmaceutiques canadiennes et des entreprises de vaccins et de médicaments pour usage humain (PHCIV).